DEUX ÉOLIENNES SUR LA TOUR EIFFEL

La presse des 25 et 26.02.2015 Je cite : Deux éoliennes ont été installées sur la Tour Eiffel au deuxième étage, à 127 mètres du sol, a annoncé jeudi la société qui exploite le monument parisien, SETE. Hauts de 7 mètres, avec 3 mètres d'envergure, les deux équipements ont une capacité de production de 10 MWh par an, ce qui couvre la consommation énergétique de la boutique du premier étage. "C'est assez symbolique", reconnaît-on à la Société d'exploitation la Tour Eiffel. Mais elles marquent l'"engagement de la Tour en matière de développement durable". Les deux éoliennes à axe vertical se fondent dans la structure de la "demoiselle de fer", avec leur couleur entre gris et taupe. L'initiative s'ajoute à d'autres efforts écolos du monument payant le plus visité au monde : éclairages en totalité de type Led, panneaux solaires sur un de ses pavillons, récupération des eaux

 pluviales, pompes à chaleur, électricité fournie par l'entreprise grenobloise GEG, "pour alimenter le monument en énergie 100% renouvelable", ajoute-t-on à la SETE. La consommation électrique annuelle de la Tour est de 6.7 GWh, soit celle d'une ville d'environ 3.000 habitants. Elle a reçu 7.0976.302 visiteurs en 2014.

Commentaire 1 : La production de 10 000 kWh par an (il y a 8640 h par an) correspond à la consommation d’un petit radiateur de l’ordre de 1 kW. La boutique (pas vue depuis plus de 10 ans) doit être minuscule et mal éclairée.

Commentaire 2 : La ville de Grenoble dispose d’une régie de distribution d’électricité indépendante d’EDF ou ERDF. Je le savais pour avoir habité en banlieue. Je ne savais pas que la banlieue allait jusqu’au Champ de Mars !

PLUS LOIN LES EOLIENNES

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Extrait de l’article Energie du Moniteur du Bâtiment et des TP du 18.02.2015. Le Sénat a fixé à 1.000 mètres, dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 février, la distance entre une éolienne et des habitations contre 500 mètres actuellement afin de protéger les riverains, une décision vivement critiquée par les professionnels du secteur. A l’occasion de l’examen du projet de loi de transition énergétique le sénateur Jean Germain (PS) a déposé un amendement adopté le 17 février pour repousser les éoliennes plus loin des habitations : 1000 mètres contre 500 mètres actuellement.

 « Allez donc vous promener près d’une éolienne géante: le bruit est infernal », a-t-il expliqué.  Pour des raisons médicales, la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont fixé une distance minimale de 1,5 kilomètre; les États-Unis qui ne sont guère connus pour appliquer le principe de précaution, 2 km. Avec mon amendement, on concentrera les éoliennes dans des zones inhabitées et les parcs atteindront une taille critique. Le monde rural ne veut pas passer par pertes et profits ».

Commentaire 1 : Concernant la Grande-Bretagne et l’Allemagne, il semble plutôt que, c’est « règle de 10 » qui s’applique. A savoir, la distance doit être au minimum 10 fois la hauteur. Pour des éoliennes de 150 m, hauteurs allègrement atteintes, l’écartement devrait être de 1500 m. La règle des 1000 m est donc en retrait par rapport à nos voisins. Ce qui n’empêche pas les constructeurs de crier au scandale.

Commentaire 2 : Il est vrai que dans les enquêtes publiques, la nuisance sonore est souvent mise en avant par les riverains (visuelle aussi), alors que la vraie nuisance de l’éolien réside dans son intermittence (20 à 25% du temps selon saisons en 2014) qui impose l’assistance et donc la construction, de centrales thermiques à flamme donc à combustible fossile. D’où pollution accrue et accroissement des décès (voir mon article « Catastrophe » de février 2015). Ajoutons-y pour faire bon poids, le coût des renforcements de réseaux (exemple : nouvelle ligne 200 kV Boutre-Ste Tulle-Oraison). Mais ce sujet est tabou dans les médias.

Commentaire 3 de M. Ph. Peyroche (Site du Moniteur 19.02.2015) : Simple logique pythagoricienne : l’impact visuel d’une éolienne croît exponentiellement avec sa hauteur. L’effet d’une machine de 150 m est 300 fois supérieur à celui d’une de 50 m. A vérifier.